jeudi 4 novembre 2010

Dalle du sous sol - entre pompe, règle et taloche


Après avoir bien préparé le terrain, ferraillage, joint de dilatation, coffrage des sorties de tuyaux d'eau et d'elec, ameuté la troupe pour m'assister, il ne restait plus qu'à attendre l'arrivée du Pumi.
Quoi que c'est le Pumi?

Ben c'est ça :

Camion équipé d'une pompe qui ne peut transporter que 4m3 maximum.

Pendant qu'il s'installe tranquillement dans la descente du sous sol, je fais une dernière vérification du sous sol, pour qu'il soit prêt à accueillir sa dalle...


Vous pourrez remarquer le néon au plafond, l’électricité du sous sol est quasiment installé, il ne reste que les prises murale à installer. L'éclairage est opérationnel.

Le Pumi en place, il est temps de faire entrer la pompe dans le sous sol, une grosse flèche qui peut atteindre 19m, mais qui dans mon cas arrive à entrer par la future porte du garage.


Une fois la flèche en place, l'opérateur installe des rallonges de tuyaux, qui reposent malheureusement sur mes belles règles en plastique. Le message est clair "elles vont dégager" qu'il m'a dit le gars. Avec le poids du béton et les mouvements du tuyau, il nous est impossible de maintenir le tuyau à la main, y a plus qu'a laisser faire.


Et c'est parti, le pompage a démarré, ça coule, un béton un peu trop liquide à mon goût.


Une fois que le béton a pris sa place, j'enfourche la règle vibrante et c'est parti pour un moment de stress... qu'est ce que ça va donner... ?


A peine avons nous rempli la première alvéole du sous sol, qu'il faut déjà rempoter le Pumi, heureusement, le camion toupie est présent, ils s'installent cul à cul et la toupie déverse dans la trémie du pumi.


On continue de couler le restant du béton et de tirer la dalle. L'utilisation d'une règle vibrante n'est pas très adapté dans les coins biscornus ou bas, le manche étant très long...

Le principe d'utilisation est simple, on pose la règle sur le joint de dilatation (qui n'est pas forcément obligatoire puisque la règle ne s'enfonce pas, mais dans ce cas il faudra scier la dalle pour faire office de joint de dilatation, en prenant bien soin de couper le ferraillage)

Une fois la règle posée, et le moteur accéléré, il faut poser le manche sur l'épaule, et le tourner sur lui même pour agir sur l'inclinaison de la règle, pour le lissage, il ne faut pas qu'elle repose à plat. Le fait qu'elle soit symétrique est dû tout simplement au fait que lorsqu'un côté est usé, il suffit de démonter et retourner la règle.




Le conseil d'utilisation pour éviter de faire n'importe quoi avec un béton qui colle et ne pas être embêté par le nettoyage, il faut asperger la règle de gasoil ou d'huile de décoffrage, le béton n'adhère pas.

Une fois la dalle lissée, il est déjà l'heure de retourner chez kiloutou pour rendre le matériel emprunté. A peine le temps de nettoyer. Une fois chez eux, j'en profite pour emprunter un hélicoptère, qui a différents noms (talocheuse mécanique, truelle mécanique...)
Un bon gros joujou qui pèse bien lourd, équipé de 4 pales en forme de taloche, je principe est simple (l'utilisation moins) les pales tournent et en fonction de la dureté du sol, on incline les pales.



Quand est ce qu'on l'utilise ? Et bien lorsque vous marchez sur la dalle, si vous laissez une empreinte d'environ 3mm c'est le moment d'attaquer.

Pour ma part, la dalle fini de couler à 17h, je suis revenu à minuit, beaucoup trop fraîche, puis à 4h du matin, et la branle bas de combat, à l'attaque!

La première partie que nous avions coulé était quasiment trop sèche, mais il a suffit de remouiller en surface à l'aide d'une balayette et d'un sceau d'eau. Après c'est la maîtrise de l'outil...

A peine arrivé sur le chantier, un mal de chien à descendre la machine dans le sous sol, vu qu'elle est lourde, je suis obligé de la traîner pour la déposer sur la dalle fraîche et la horreur, de grosse traînée dans le béton (snif...)

Un coup de starter, on tire la cordelette, et le pouf pouf du moteur se fait entendre, merci les voisins de supporter tout ça!

Je sert les fesses, les dents, tout ce que je peux serrer et je pousse l'accélérateur, et la.... aie aie aie, comment qu'on fait?! Il ne sert à rien de résister contre cette machine, il suffit de rester calme et de choper l'automatisme... lorsqu'on lève le manche on va à gauche, on descend le manche, à droite, on force sur le guidon comme pour tourner à droite, il avance, et on force pour tourner à gauche, il recule... C'est bizarre au début, mais quand on ne réfléchi plus et qu'on a l'automatisme, ça roule, sinon après il y a les murs pour nous sauver, ou alors tout simplement lâcher l'appareil qui se coupe automatiquement.

La première passe et une passe d'ébauche ou on vient récupérer les défauts, le moteur à 1/3 de sa vitesse et les pales à plat. Si le sol est dur et que le laitier ne s'étale pas il suffit d'humecter le sol. Une fois cette ébauche faite sur la totalité de la surface, on attend que nos pas ne marquent plus au sol et on vient repasser l'hélico à pleine vitesse, et les pales inclinées pour bien resserrer le béton, et la comme par magie ça devient un miroir. mais si le sol est trop sec alors la, la machine raccroche et il est très difficile de la maintenir, ce qui fait que je n'ai pas su gérer la totalité du sous sol.

Le temps imparti étant bientôt dépassé, retour de location et aller chercher ma fille chez la nounou.

Ici, une photo de la dalle, après le rattrapage, il reste la dernière passe de finition.


Les photos de la dalle définitive arriveront bientôt.

Coût de la location 80€ l'hélico et 65 la règle. Résultat garanti, rien à voir avec une dalle vibrée à la main à la règle de maçon... (du moins si c'est moi qui l'aurais fait)

Avis aux amateurs, lancez vous, moi j'en ai eu le bide de travers tant que les travaux n'avaient pas commencés, et pour finir sur une belle surprise!




jeudi 28 octobre 2010

Pose des planelles et livraison de la dalle


J'ai posé les planelles en une journée, en prenant bien soin de coller les planelles des extrémités de mur la veille, de façon à pouvoir y accrocher un cordeau et le tendre correctement.

Pour ne pas trop m’énerver sur la pose, j'ai grassement augmenté le volume de ciment par rapport au volume de sable, ce qui faisait une colle bien grasse qui adhérait bien.

après avoir bien balayé les arases, il ne me reste plus qu'a attendre la livraison de la dalle qui se fait le lendemain..........

Un dodo plus tard :

Je croise un camion perdu dans le lotissement voisin, et je reconnais mes poutres, un petit signe et le voilà garé sur mon terrain, en attente de la grue qui est sur la route.


Un café plus tard, voila le poseur, un bras de 24m de long, une dextérité d'enfer....


On commence par la pose des poutres, le moment ou le coeur palpite à mort, est ce que tout va passer, suis je d'aplomb partout....

Pour la première, ça ne pouvait pas se passer mieux!


La seconde, encore mieux que parfait....


Et les trois suivantes, l'extase ! , le palpitant prend un peu de repos => j'vais pas me taper l'air idiot devant les potes devant une poutre récalcitrante...

Temps de pose : environ 15 minutes réelles.

Il faut dire que l'organisation était optimale, deux personnes pour accrocher les charges, deux pour réceptionner et un dernier pour étayer les poutres (et les bloquer de façon à ce qu'elles ne basculent pas sur un côté) comme ci dessous avec ben :


Vous pouvez remarquer un étai qui supporte le milieu de la poutre, ainsi qu'une planche appliquée de part et d'autre du poteau et qui prend la poutre en sandwich (y 'a de la sécurité sur le chantier!)

S'en suit la pose des dalles alvéolaire :

La première c'est pour ju! même gabarit que lui...


La suivante, on démarre par les plaques découpées, dernières chargées sur le camion.


Ces dalles ne portent que sur les côtés les moins larges, sur 5cm minimum.


Ensuite on les plaque les unes aux autres...


le grutier maîtrise super bien et c'est un plaisir de voir avancer le chantier à grande vitesse .



Sauf que, il en fallait bien un, un bout de fer mal positionné, ce ne fût l'affaire que de 2 minutes, le matériel était prêt! Je m'en doutais un peu.


Le chantier poursuit de plus belle :


Ben assure au ravitaillement :


Et 1h30 après l'arrivée du grutier sur place, on peu déjà poser les pieds sur la dalle et boire un café ou une bière ....


moi je dis, si c'était à refaire, je reprendrais la société ECHO sans aucun problème, disponibilité des gens, clarté des plans et la pose s'est faite sans aucun problème, le tout est de valider les plans avec les bonnes mesures, j'ai fait modifier le plan de pose une fois. Mais par internet et les mails je n'ai pas perdu de temps.

Petit rendu, vu du dessous...


Il ne me reste plus qu'à installer le chaînage et mes gaines électriques dans les alvéoles pour alimenter le sous sol et ensuite couler le clavetage (remplir les joints entre chaque dalles avec un béton dosé à 350kg pour 1200l)

Prochaines étapes, couler le clavetage, la dalle du sous sol, faire l’électricité du sous sol et me faire livrer les portes pour le fermer et me faire mon atelier de découpe pour l'ossature....

Un autre chantier encore plus intéressant montre le bout de son nez, bientôt fini la truelle!!!

lundi 18 octobre 2010

Préparation Dalle sous sol


Pour ce mois ci, pas beaucoup de photos... le temps ne s'y prête pas, a peine je suis arrivé le soir que la nuit commence à tomber, donc je me consacre plus à faire avancer le chantier que de prendre des photos...

Mais vous pouvez voir les poteaux finis, avec une liaison entre les deux(fer à béton) qui sera coulée en même temps que le clavetage de la dalle (clavetage => couler le joint entre chaque plaque alvéolaire)


Le sous sol est enfin prêt à recevoir un dalle béton, les joints de dilatations ont étés posés de niveau (avec bien du mal , merci à Gedi... pour m'avoir refilé des profilés qui vont ou ils veulent.... mais jamais droit). Pas moins de 6h pour tout poser avec akik... sous un vent glacial qui n'était là que pour faire voler le polyane au sol.
La préparation du sol n'a pas été une mince affaire puisqu'il a fallu jouer de la pelle et de la pioche (qui rebondit aisément sur ce type de sol) , j'ai donc passé de longues soirées à gratter les bosses par ci par la et reboucher les trous par ci par la aussi, pour avoir quelque chose de plan.



Pour la semaine prochaine, il devrait y avoir du nouveau attendu depuis longtemps, la commande de la dalle du RDC est faite, je n'attend plus que la date de livraison.. Donc je me consacre à la mise en place des planelles.

Pour travailler à l'économie, les restants de béton m'ont servis à faire mes deux tampons bétons pour couvrir mes rehausses de ma citerne d'eau.




Affaire à suivre...

lundi 4 octobre 2010

Poteaux suite et enfin fin ! enfin presque....

Tout d'abord nous avons commencé par un étayage et réglage minutieux des deux poteaux,
y'avait de la planche en l'air dans tous les sens...


Le fils du voisin, pratique parfois ;-)


Petite vue sur la reprise de ferraillage, les poteaux verticaux sont repris ensembles par une épingle qui a tout simplement une forme de trombone (conseil du voisin maçon!)


Derniers réglages et on coule.



Et il suffit de laisser dorer à ambiance douce et relativement sèche...


To be continued...

Vendange du 15 au 22 Sept 2010

En gros les vendanges au pressoir, on cueille du raisin ou bien on le presse, ça dépend ou on se trouve, on boit et on mange.... et ça pendant 8 jours...

Et j'ai même pas prit 1 kilo!!! malgré le demi gros pain avalé tout les matins à 9h...

Quelques photos prises par la patronne :

ça commence par des culs de partout qui cueillent (ceux à qui appartiennent les culs, pas les culs !)

Ensuite des porteurs chevronnés, qui ne comprennent pas que plus on met de raisin dans les caisses, moins c'est facile de monter la pente...

Une patronne qui surveille! :


Et des stars au pressoir, sans qui les vendanges ne seraient rien ;-p


Bon ce jour la nous étions formateurs, d'ou la présence de 4 personnes sur le quai, sinon à deux on y arrive , et même mieux!!! :-)

Et pour finir le tout, un bon gueuleton, avec pour petite dédicace aux cueilleurs => La spéciale dédicace




dimanche 26 septembre 2010

Création de poteaux et finition du mur d'escalier exterieur

Avant de pouvoir me faire livrer le plancher en dalle préfabriquée, il faut que je mette en place des poteaux qui soutiendront les poutres qui seront elles aussi livrées.

Ces derniers temps le blog n'a pas été tenu à jour, manque de temps....
Les vendanges étaient aussi de la partie.
J'attend d'ailleurs des photos chère patronne!

Sinon pour voir un peu l'avancement, rien de tel que des photos.

Ici le premier poteau (risque pas de bouger celui la...)


Deux semelles en attente de poteaux. Ces deux poteaux serviront d'intermédiaire pour la pose des poutres pré fabriquées. Poutres qui supporteront les cloisons intérieures, qui soutiennent ensuite une partie de la charpente.


Le puisard pour le trop plein de la cuve de récupération d'eau de pluie.
Un trou de 2m de profondeur, rempli sur 1m de gravier sur une circonférence de la même taille, le tout enrobé de géotextile, avec des drains jaune visible sur la photo, qui s'enfoncent dans les graviers pour faciliter l'épandage.


Et enfin le mur de l'escalier extérieur qui arrive au niveau du terrain naturel.
L'escalier ne sera coulé que l'année prochaine, de façon à ce que le remblai se tasse correctement, puisque l'escalier posera sur ce remblai. Un mur de soutien doit être monté pour supporter le début de l'escalier (je comptais accrocher l'escalier a l'aide de ferraillage sur les deux murs, choses que m'a formellement déconseillé un maçon, puisque qu'en cas de gel, les murs bougeront avec l'escalier....)
Le mur a aussi été protégé ,des deux côtés enterrés, à l'aide d'enduit bitumineux pour éviter les infiltrations.

Une fois mes poteaux finis, je pourrais enfin commander ma dalle echo.... vivement ...!


mardi 24 août 2010

Préparation avant terrassement

Ces derniers jours j'ai procédé à la mise en place du delta MS, bâche de protection alvéolaire qui permet de protéger l'enduit des chocs lors du remblai de la craie.


Puis mise en place du drain tout autour des fondations, drain agricole de 100mm enrobé de gravier et le tout entouré de géotextile. Le géotextile pour éviter de colmater le drain par la craie et le gravier pour faciliter l'écoulement de l'eau.


Le drain c'est le gros boudin blanc au sol.
Merci à JP pour le coup de main pour avoir descendu tout le gravier au seau...

Et ENFIN le moment tant attendu, le terrassement !
17 bennes de 18 tonnes sont parvenues à bout de mes montagnes de craie

O.J est venu avec tout son matos, mini pelle manitou et tracteur, et il m'a fait un bon coup de ménage!


J'en ai profité pour élargir la descente de sous sol, pas suffisamment large à mon goût. j'avais mal évalué lors du terrassement du sous sol


Puis s'en est suivi la mise en place du puisard de la descente de sous sol et eau pluvial d'un seul côté de toiture

matériel livré par moi même, à peu près 800kg de camelotte, ça pèse...


Le positionnement des anneaux se fait sans problèmes, peut être grâce à la dextérité de Kev ???...

1m50 d'anneaux posés dans un trou d'a peu près 2m, le pourtour est remblayé de gravier (le restant que j'avais acheté pour le drain)


Puis le dernier anneau est couvert d'une grosse plaque béton spécial circulation de VL/PL


C'est un peu le fouilli dessus, c'est surtout suite à l'élargissement de la descente de sous sol,
le tout sera nettoyé et recouvert d'un géotextile avant de remblayer en craie.

Un second puisard, destiné au refoulement du trop plein de la cuve de récupération d'eau de pluie a été creusé aussi, mais je n'avais pas d'anneau béton pour celui ci. Il sera fait prochainement, peut être même fabriqué maison...


Le weekend s'est fini sur ces opérations ci, par contre avec le cousin Thomas, on a continué à pelleter comme des bourrins, a la main! (y a pas d'autre mots !)

On a raccordé l'évacuation des eaux usés, je voulais profiter de la mini pelle pour remblayer, mais je n'avais pas les tuyaux PVC (je m'en était procuré au magasin du coin, mais ce n'était pas suffisamment costaud pour être enterré à 1m80 de profondeur, pensez à vérifier que ces tuyaux sont bien destinés à être enterré (tuyau d'évacuation et non tuyau de descente) en général ils font 3mm d'épais. Tuyau que je me suis donc fourni à Brico dépôt le lundi matin.

Nous avons fais un lit de pose avec du mâchefer (résidu de déchetterie et/ou centrale de déshydratation), après avoir fait une belle pente et fonction de l'arrivée par rapport au sous sol nous avons remblayé, et tout ceci à la main...

Le grand truc rouge, c'est le cousin..., et grâce à sa perspicacité , nous avons vidé la remorque sans forcer, puisqu'elle bascule complètement quand elle est dans le vide, chose que j'ignorais...


Après plusieurs poses suite aux averses de pluie qui tombaient de temps en temps, et après bien des grosses gouttes de sueur, nous en sommes arrivé la.



Les fourreaux elec et PTT sont en attente d'une nouvelle tranché pour les faire arriver a proximité du futur portail.

L'autre gros effort, et pas des moindre, fut d'agrandir la partie arrière du sous sol ou je dois couler un escalier béton pour atteindre le jardin arrière... Sauf que lors du terrassement je n'avais pas prévu assez large, et les fondations n'avaient pas été creusées par manque de temps (le seb en avait assez C...r)

Donc on s'est coltiné le grattage de la belle paroi de craie sur 2m5 de haut, et ensuite des fondation de 50 pour l'élévation du mur qui soutiendra la terre... et tout ça sur une longueur de 7m, ça fait du m3, sachant que le tour de la maison est déjà remblayé, il fout trouver de la place pour évacuer le remblai et chacun y est allé de sa petite idée.
Le cousin en coffrant avec cailloux et planches pour éviter que ça ne retombe, et moi j'évacuai en jetant dans le jardin.


Ci dessus pendant nos travaux de forçat, mais à cette heure la totalité est creusé, mais pas de photo pour l'instant.